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Maison du parc

La flore du littoral

La baie des Veys

La baie des Veys, estuaire des quatre principaux fleuves, est ceinturée de polders.

L’estran est essentiellement recouvert par des sablons traversés par les passes de Carentan et d’Isigny. Une flèche de sable fin, en continuité d’Utah Beach, redescend le long du flanc nord-ouest. En fond de baie et sur son flanc sud-ouest dominent les sables vaseux puis des vases sableuses. Le flanc est de la baie est majoritairement tapissé de sables vaseux. Ils se retrouvent également sous forme de nappes mobiles au niveau des parcs conchylicoles. Un cordon de galets calcaires s’étend de Maisy à la Pointe du Grouin. 

Un schorre bien développé s’étend au devant des digues, principalement sur les flancs ouest et sud. La haute slikke est colonisée par des groupements clairsemés de Salicornes annuelles et surtout par des « prairies » de Spartine. de Townsend. Recouvert par les marées de moyennes et vives eaux, le schorre est formé de pelouses dominées par la Puccinelle accompagnée d’Asters, de Triglochin et de Plantain maritime ou de fourrés d’Obione. Des communautés annuelles de Salicorne et de Soude s’installent dans les cuvettes et clairières du fond du schorre.

Le haut schorre, rarement inondé, est dominé par les graminées, Fétuque rouge et Chiendent maritime principalement.

Au Nord-Est de la baie, devant Grandcamp–Maisy, un important platier rocheux occupe l’estran.

Une zone de schorre se développe également au niveau des communes d’Aumeville-Lestre et Crasville.

Le havre de Saint-Germain-sur-Ay

Les havres constituent un trait morphologique spécifique de la côte Ouest du Cotentin. 

Le havre de Saint-Germain-sur-Ay (environ 700 ha) offre, sur un paysage étendu, une gamme très complète des milieux caractéristiques des estuaires : bancs de sable et de vase, végétation colonisatrice des vases (salicornes, soude...), pré salé (à lavande de mer, obione...). Dans les secteurs les plus rarement couverts par la marée est pratiqué un élevage de moutons de pré-salé.

Les dunes

Les dunes mobiles embryonnaires sont le premier maillon de la dynamique dunaire. Selon les courants, elles peuvent disparaître ou au contraire évoluer vers un cordon dunaire mieux développé. La végétation y est linéaire, clairsemée de graminées psammophiles et halophiles (Chiendent des sables et Elyme des sables) sur les surélévations en haut de plage.

Plus haut, viennent les dunes blanches. Il s’agit des dunes mobiles constituant le cordon ou les cordons les plus proches de la mer dans les systèmes dunaires côtiers. Le sable y est très apparent et la végétation formée d'herbes drues, principalement d’oyat. Les principales autres espèces sont l’Euphorbe des dunes, le Liseron des sables, et le Chardon bleu. L’Elyme des sables peut encore être présente.

Enfin en arrière encore se développent les dunes grises. Ce sont des dunes fixées plus ou moins colonisées par des pelouses riches en espèces herbacées et d'abondants tapis de bryophytes et/ou de lichens.

Les plages et la laisse de mer

Les plages sont ici majoritairement sableuses. Quelques cordons coquilliers (crépidules) se développent ponctuellement en haut de plage. 

En haut de plage se développe de manière continue la laisse de mer colonisée au printemps par une végétation annuelle. Cet habitat linéaire matérialise le haut de l'estran par l'accumulation de débris riches en matière organique azotée (dépôts d'organismes animaux et végétaux morts) apportés par les flots. La végétation est caractérisée par des espèces annuelles : Roquette de mer, Soude brûlée et Arroche des sables.

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