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Maison du parc

Les oiseaux de la RNN

La vocation première de la Réserve est, depuis sa création en 1980, l'accueil des oiseaux d'eau en escale migratoire ou en hivernage. Ainsi, ce sont près de 30 à 35 000 oiseaux qui sont dénombrés chaque hiver, aussi bien sur la partie maritime que la partie terrestre de la Réserve.

BON A SAVOIR

Depuis l'extension de la Réserve en 2021 et la reconnexion entre plusieurs prairies humides, les oiseaux disposent d'une plus grande zone de vie et se distribuent sur tout le site.

Pensez à vous munir de vos jumelles pour observer au mieux les oiseaux qui fréquentent des zones loin des chemins.

Les comptages

Les comptages de remise

Entre août et avril, les oiseaux de la Réserve (hors passereaux) sont comptés tous les 10 jours par les agents de la Réserve. Ces comptages permettent de donner une représentation sur l'évolution du nombre et des espèces d'oiseaux qui fréquentent le milieu lors des périodes migratoires et en hiver.

Les comptages des limicoles

Toute l'année, une fois par mois, les limicoles sont dénombrés lors de comptages concertés se focalisant sur cet ensemble d'oiseaux. En réunissant plusieurs acteurs comme l'OFB ou le SyMEL, tous les limicoles de la Baie des Veys sont comptabilisés et leur évolution peut donc être suivie d'année en année. 

Les Résultats des comptages 2024-2025

Le mot du Technicien suivi scientifique sur le dernier comptage :

Un effectif total relativement stable pour les anatidés par rapport au comptage de la précédente décade, malgré des effectifs en hausse pour le Canard pilet, le Canard souchet et la Sarcelle d'hiver qui compensent à peine la baisse des effectifs de Canard colvert, de Canard siffleur, d'Oie cendrée et plus surprenant de la Bernache nonnette. Pour le Colvert et le Siffleur, la baisse peut s'expliquer par une sous-détection d'une partie de l'effectif en alimentation sur la partie maritime en cette période de submersion des herbus de la réserve. Pour l'Oie cendrée, la baisse est modérée, mais l'effectif qui se situe assez nettement en dessous de la moyenne des dix dernières années est le plus faible enregistré pour cette décade. Pour la Bernache nonnette, la baisse de l'effectif est d'autant plus surprenante que l'on observe habituellement à cette période une augmentation de l'effectif. Si celui-ci n'est pas le plus faible de la décennie écoulée, il faut remonter à 2016 pour trouver un effectif inférieur. A voir si cette tendance se confirme lors du prochain comptage.
En ce qui concerne les limicoles côtiers, l'effectif total est le plus faible enregistré ces dix dernières années malgré un effectif correct pour l'Huîtrier-pie, le Courlis cendré et le Pluvier argenté. C'est notamment le Bécasseau variable qui fait défaut, avec moins de 800 individus quand la moyenne de la décennie est à plus de 3 600 oiseaux. L'importance du coefficient de marée y est peut-être pour quelque chose en réduisant la surface disponible sur le reposoir principal de la partie maritime, mais le report d'oiseaux sur les vasières pourtant accessibles du polder est resté faible. A noter un vol d'Avocette, arrivant du fond de la baie et repartant vers la Pointe de Brévands où elles n'ont semble t'il pas été détectées. Comme en 2024, on peut également noter la présence tardive de quelques Courlis corlieux, entendus et probablement sous-détectés parmi les Courlis cendrés. L'effectif de Spatules au reposoir est assez remarquable pour la période et le groupe d'Ibis falcinelle qui fréquente la réserve au dortoir a été observé dans les polders de Brucheville, au sud du Grand-Vey.

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