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La Maison du Parc à Saint-Côme-du-Mont

La Réserve Naturelle Nationale de la Sangsurière et de l’Adriennerie

A l'extrémité de la vallée du Gorget se situe la Réserve Naturelle Nationale de la Sangsurière et de l’Adriennerie sur des marais communaux gérés par la commune de Doville ou le syndicat des marais de la Sangsurière. Ce territoire constitue une des dernières tourbières actives de plaine. La tourbe y atteint plus de 10 mètres d’épaisseur. 

La mosaïque des milieux tourbeux est à l’origine de la richesse floristique du site qui se traduit par la présence de 230 espèces botaniques avec en particulier des plantes carnivores. 

Parmi la faune présente il faut signaler la présence du Courlis cendré et du Vanneau huppé, régulièrement observés comme nicheurs, du papillon Damier de la succise et de la  libellule Agrion de Mercure. Les enjeux de conservation de ce patrimoine, impliquent le maintien d’une gestion agricole traditionnelle axée sur la fauche et le pâturage extensif. 

Carte d'identité

Département : Manche
Commune : Doville (canton de La Haye-du-Puits)
Superficie : 396 ha, comprenant :
  - Marais de l'Adriennerie : 114 ha
  - Marais de la Sangsurière : 231 ha
  - Anse de Catteville : 51 ha
Statut de protection : Réserve naturelle nationale
Création : 26 février 1991 (classement par décret ministériel)
Gestionnaires : Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Besssin (gestion de la RNN) ; Commission syndicale du marais de la Sangsurière (gestion agricole).
Signes particuliers : propriété indivise des communes de Doville, Saint-Nicolas-de-Pierrepont et Saint-Sauveur-de-Perrepont (canton de La Haye-du-Puits). Catteville (canton de Saint-Sauveur-le-Vicomte), à l'exception du marais de l'Adriennerie (propriété de la commune de Doville).

À Doville, au cœur des marais du Cotentin et du Bessin, où s’étendent les plus beaux milieux tourbeux de la région, se situe la réserve naturelle du marais de la Sangsurière et de l’Adriennerie.

Ce territoire constitue une des dernières tourbières actives de plaine.

La tourbe y atteint plus de 10 mètres d’épaisseur. Deux secteurs sont identifiables : une zone centrale dense composée de lande tourbeuse dominée par le bois-sent-bon, la marisque et la molinie, comprenant des dépressions caractérisées par la présence de sphaignes et de drosera ; et une zone périphérique constituée de prairies tourbeuses. La mosaïque des milieux tourbeux est à l’origine de la richesse floristique du site qui se traduit par la présence de 230 espèces botaniques dont des orchidées, comme la Plathanthère à deux feuilles, la Spiranthe d’été, ou encore des plantes carnivores comme l’Utriculaire et les Rossolis dont les trois espèces, protégées au niveau national, y sont représentées.

À voir

Flore des milieux tourbeux, alcalins et acides (Orchidées, Droséras, Linaigrette, Rhynchospore fauve, Narthécie des marais…).
Nidification du Vanneau huppé et du  Courlis cendré, de la Gorge bleue à miroir et de fauvettes paludicoles (Locustelle tachetée, Phragmite des joncs…).
Dortoir hivernal des busards des roseaux et Saint-Martin. Stationnement et hivernage d’oiseaux d’eau (Bécassine des marais, Vanneau huppé…).

Parmi la centaine d’espèces d’oiseaux recensés, il faut signaler la présence du Busard cendré, du Courlis cendré et du Vanneau huppé régulièrement observés comme nicheurs. Chez les insectes, le site se caractérise par la présence d’une population d’une petite libellule, l’Agrion de mercure, espèce reconnue d’intérêt communautaire. Les enjeux de conservation de ce patrimoine, impliquent le maintien d’une gestion agricole traditionnelle axée sur la fauche et le pâturage extensif. Pour les papillons, la réserve naturelle accueille par ailleurs une importante population de Damier de la succise.

Ressources

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