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Projet de recherche-action sur la Crassule de Helms : le Parc naturel régional s'implique fortement

Au début des années 2010, la Crassule de Helms, plante exotique envahissante, est découverte dans un bras mort de la Vire. Depuis cette date et malgré des opérations ciblées d’arrachage, l’espèce est régulièrement retrouvée autour du fleuve, notamment dans les marais de Saint-Fromond. Elle s’y développe rapidement, formant des gazons denses qui remplacent les espèces indigènes et modifient le fonctionnement des marais (hydrologie, production importante de biomasse…).

La colonisation du marais de Saint-Fromond fait aujourd’hui craindre une expansion rapide de l’espèce sur des marais périphériques, voire un essaimage à l’ensemble des marais du Cotentin et du Bessin. Aucune opération de gestion n’est pleinement satisfaisante dans la gestion ou l’éradication de cette espèce, la détection rapide et le traitement des foyers émergents restant à ce jour les solutions les plus efficaces.

En 2023, le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, l’Université de Rennes, la Fédération départementale des chasseurs de la Manche et le CEN Normandie ont été lauréats d’un appel à projet financé par l’OFB, pour porter une étude sur les capacités de colonisation de la Crassule de Helms, appliquée à la gestion (CRIME Crassule). Les objectifs de cette étude sont d’améliorer les connaissances sur la colonisation de l’espèce et sa détection, d’évaluer les effets de la gestion de la Crassule de Helms par arrachage mécanique sur le fonctionnement de zones humides envahies

Le Parc naturel régional porte dès cette année plusieurs opérations :
- essai de détection de la crassule par un drône : plusieurs essais de survol sont effectués dans le marais pour tester l’efficacité de cette méthode pour mieux détecter les premiers signes d’une colonisation et rechercher de nouvelles  stations de crassule.
- opération test d’arrachage sur des mares de gabion : sur certaines mares de gabions volontaires, des test d’arrachage mécanique auront lieu sur une centaine de m², pour suivre l’évolution de la végétation.

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